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On peut l’appeler magie, illusionnisme, prestidigitation, mais l’objectif est toujours le même : étonner et stupéfier le public grâce à des techniques capables de “tromper nos sens de manière à nous faire prendre pour la réalité ce qui n’est qu’apparence”. Si vous souhaitez en savoir plus sur les meilleurs magiciens du monde, retrouvez ici un documentaire sur les plus grands magiciens : ici . Voici notre liste de magiciens qui ont marqué l’histoire.
1. Houdini et Pinetti
Houdini était le génie de l’évasion : il savait comment se libérer de chaque chaîne.
Erik Weisz, qui est né à Budapest en 1874 et a déménagé avec sa famille aux États-Unis alors qu’il était enfant, est peut-être le représentant le plus célèbre du monde de la magie. Il a commencé sa brillante carrière en vendant du savon et des peignes pour subvenir aux besoins de sa famille.
Entre-temps, il lit les histoires de grands magiciens comme Pinetti et Bartolomeo Bosco, et pendant son temps libre, il cultive le hobby qui le passionne le plus, à savoir “celui des menottes : il étudie les appareils, les clés, les cadenas”.
Après avoir remporté un défi avec la police de Gloucester (Massachusetts, États-Unis) en 1895 en se libérant des menottes, il a compris que ce serait sa voie.
Il se donne le nom de scène Houdini en hommage au grand maître Robert-Houdin. Ses spectacles comprenaient une première partie consacrée aux tours de magie courants et une seconde partie basée sur sa spécialité, l’escapologie, grâce à laquelle il parvenait à s’échapper, après avoir été attaché et menotté, de n’importe quelle prison, qu’il s’agisse d’un coffre ou d’une malle dans une piscine. Il est mort d’une péritonite le 31 octobre 1926.
En anglais, il existe le verbe to houdinize qui signifie “s’échapper”.
Pinetti a appris à lire à un cygne
Giuseppe Merci, alias Pinetti, est né en 1750 à Orbetello (Grosseto) et est entré dans l’histoire de la magie pour son habileté, son élégance personnelle et la magnificence de ses spectacles, laissant l’Europe entière sans voix.
Il s’est également produit en privé à Versailles pour la famille du roi Louis XVI. Parmi ses numéros les plus célèbres, figure celui où il arrache la chemise d’un spectateur sans que celui-ci n’enlève son costume.
Il y avait aussi celui connu sous le nom de “cygne sage”, dans lequel un cygne flottait dans l’eau d’un bassin avec une table d’alphabet à côté de lui, et pouvait “lire” un mot écrit sur un morceau de papier en montrant les lettres exactes avec son bec.
Il épousa la princesse polonaise Clotilde Notoscki et mourut en 1826 en Russie, laissant leurs deux enfants, dont le parrain était le tsar, orphelins.
2. Bosco et Robert-Houdin
Bosco, “roi des prestidigitateurs et prestidigitateur des rois”.
Bartholomé Bosco, né à Turin en 1793, a su divertir les monarques de toute l’Europe, à tel point qu’il a été surnommé “roi des prestidigitateurs et prestidigitateur des rois”.
Il était également un excellent amuseur, capable de créer “une entente parfaite entre lui et le public, qu’il stupéfie, fascine, enchante et ensorcelle par ses gestes, son sourire et son regard”.
Il a réalisé de nombreux numéros célèbres, tels que les pièces de monnaie qui apparaissaient mystérieusement à l’intérieur des œufs ou la chaîne d’un poissonnier qui se transformait en anguille !
Ou celle dans laquelle il se tenait lui-même devant un peloton de soldats armés de fusils prêts à tirer.
Les coups de feu ont été entendus, mais incroyablement les balles ont fini sur le sol devant lui, indemnes, laissant les spectateurs sans voix.
Robert-Houdin a été le premier à suspendre une personne en l’air.
L’une des figures les plus talentueuses de l’histoire de la magie a commencé sa carrière par accident !
Né à Blois (France) en 1805 sous le nom de Jean Eugène Robert, il travaillait comme horloger lorsqu’un libraire, au lieu de lui fournir le manuel de réparation de montres qu’il avait demandé, lui envoya deux volumes illustrant et expliquant les numéros exécutés par certains des grands magiciens de l’époque. Jean Eugène les a lus mais n’a pas quitté son emploi d’horloger.
C’est lorsqu’il est devenu un magicien expert et renommé qu’il a décidé d’appliquer ses compétences manuelles au monde de la magie : se présentant sous le nom de Robert-Houdin (de la combinaison de son nom de famille et de celui de sa première femme), il a fait entrer en scène ses ingénieux automates, comme le célèbre ” petit pâtissier du Palais Royal “, qui, pendant les représentations, était capable de confectionner des pâtisseries que les spectateurs pouvaient commander.
Le point culminant de ses performances, celui qui a le plus impressionné le public, était la “suspension éthérée” avec “une femme suspendue dans les airs et soutenue uniquement par un bâton vertical qui va de son aisselle au sol”.
Souffrant d’une pneumonie, il meurt en 1871.
3. Blackstone et Pollock
Blackstone a commencé par fabriquer des boîtes pour les magiciens
Blackstone, né Henry Bouton à Chicago en 1885, entre dans le cercle des magiciens en tant que menuisier : il est chargé de construire des boîtes pour les tours ou le petit matériel qui sont vendus par August Roterberg, le fournisseur des magiciens.
Désireux de se produire en tant que magicien, il adopte d’abord le nom de scène Frederick (“parce qu’au début, il a acheté à bon prix des affiches d’un autre magicien portant ce nom”), puis le change en Blackstone, sous lequel il s’établit.
Son riche répertoire alternait entre des numéros classiques pour enfants, avec des lapins sortant de ses poches ou de son chapeau, et des jeux pour adultes, qu’il émerveillait, par exemple, en empruntant un mouchoir ordinaire pour le transformer en un objet prêt à lui obéir et capable d’exécuter des mouvements et des danses.
Après avoir inspiré une bande dessinée, il s’installe dans la dernière partie de sa vie à Hollywood, où il meurt en 1965.
Pollock, le plus beau magicien, est devenu un acteur
Channing Pollock, né en 1926 à Sacramento, en Californie, s’est intéressé au monde de la magie à l’âge de 21 ans, après avoir acheté un jeu de cartes truquées à un vendeur de rue.
En 1951, il s’inscrit à la Chavez School of Magic de Californie pour se préparer à une carrière professionnelle.
Homme décidément charmant, il s’est spécialisé dans la manipulation de cartes et les tours de colombes, alliant habileté, charisme et présence sur scène.
Ses numéros ont diverti le président des États-Unis, la reine Elizabeth d’Angleterre et le prince Rainier et Grace Kelly.
Son visage devient mondialement connu grâce à son apparition dans le film Nuits d’Europe, qui lui ouvre les portes du cinéma pour de nombreux autres films jusqu’en 1967, date à laquelle il décide de prendre sa retraite.
Pleuré par l’ensemble du monde international de la magie, il est décédé d’un cancer à l’âge de 79 ans, le 18 mars 2006.
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