La maison de la magie !
La Maison de la Magie Robert-Houdin est inauguré en 1998 ; le musée met en valeur la vie et l’œuvre multiple de Jean-Eugène Robert-Houdin, célèbre illusionniste, inventeur, horloger et constructeur d’automates français né à Blois sous le Premier Empire en 1805.
La ville de Blois achète la maison Massé, une grande maison bourgeoise construite en 1856 et située en face du château, pour y présenter la collection privée de l’illusionniste donnée à la ville en 1981 par Paul Robert Houdin, son petit-fils, qui y avait ouvert un musée privé. Cette collection est progressivement enrichie1.
Les collections d’art magique et les affiches permettent de découvrir l’histoire de la magie.
Le musée est certifié Musée de France ; c’est le seul musée public en Europe à présenter en un même lieu des collections de magie et un spectacle vivant permanent.
Chaque demi-heure, la façade de la maison donnant sur la place du château de Blois s’anime avec des dragons surgissant des fenêtres.
Le musée est situé dans le centre-ville de Blois, au 1 de la place du Château.
une exposition inédite “Fascination optique”
Vos yeux vous jouent des tours? Rendez-vous dans le cabinet des associés Docteur Convexe et Professeur Concave pour tester votre perception visuelle. Admirez d’étonnantes illusions graphiques, de curieux jouets optiques et les créations vibrantes de Victor Vasarely. Images cachées, inversées, détournées, objets séditieux, miroirs de sorcières, anamorphoses, kaléidoscopes…
Une exposition trompe l’œil à ne pas manquer !
Les artistes et les architectes ont étudié pendant des siècles la perception visuelle humaine et les illusions dont elle peut être la victime. Dans la Grèce antique, des temples comme le Parthénon étaient délibéré- ment conçus dans l’idée de corriger l’effet d’optique des lignes incurvées. La Renaissance a permis la mise au point d’innovations picturales comme la perspec- tive, le trompe l’œil et l’anamorphose. Bien plus tard, certains artistes inspirés par ces recherches et par l’imagerie populaire, ont construit des scènes illu- soires, ambiguës ou composites, en manipulant certaines des sources d’information utilisées par la rétine comme Salvador Dali.